Les membres du personnel ont eu une discussion approfondie sur le sujet et ont partagé entre eux différents exemples.
Mme Lemlem Asfaha, l’assistante du budget et des finances et point focal de l’OMD sur le PRSEAH a animé la formation. Elle a mis l’accent sur les messages clés relatifs au harcèlement sexuel. Elle a déclaré que les employés doivent traiter tous leurs collègues avec courtoisie et respect, être conscients de la façon dont leur propre comportement peut être perçu et prendre des mesures le cas échéant.
Tous les membres du personnel de l’OMD, y compris le représentant de l’OMS pour l’Érythrée, le Dr Martins Ovberedjo, ont participé à la formation. Le Dr Martins a donné des précisions avec différents exemples afin de faire attention à ce qu’il faut faire ou dire pour être du bon côté en fonction du destinataire, une culture qui diffère d’un pays à l’autre et d’une personne à l’autre. Il a appelé tout le personnel à se familiariser avec le PRSEAH. Le Dr Martins a déclaré : « Vous pouvez être en désaccord, mais ne jamais exercer de représailles ; il y a une tolérance zéro.
L’objectif principal de la formation était de renforcer la compréhension et de familiariser le personnel avec les diverses formes d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuels afin de prévenir ou d’éviter que SEAH ne se produise. Il a été noté que la violence sexiste est un terme générique désignant tout acte préjudiciable perpétré contre la volonté d’une personne et qui est fondé sur des différences socialement attribuées (sexe) entre les hommes et les femmes. Le terme comprend les actes qui infligent des dommages ou des souffrances de nature physique, sexuelle ou mentale, les menaces de commettre de tels actes, la coercition et d’autres formes de privation de liberté.
Dr Assefash Zehaie, NPO/PHO a fait une présentation basée sur le contexte érythréen. Elle a souligné que certains exemples tels que le mariage précoce et les mutilations génitales féminines sont des exemples pratiques de violence sexiste et que le pays fait plusieurs efforts pour les éviter totalement. Le Dr Assefash a ajouté que dans l’Enquête démographique et de santé (EDS) de 2010, certains indicateurs indirects ont montré que beaucoup de femmes et d’hommes acceptent culturellement le fait de battre leur femme comme normal. Environ 32% des femmes et 22% des hommes ont déclaré qu’un mari peut battre sa femme. Cependant, cela doit être résolu.
En 2018, l’OMS a soutenu le ministère de la Santé dans l’adaptation de la directive politique sur la violence sexiste, qui a également été partagée avec d’autres partenaires et a contribué à l’amélioration des compétences et des connaissances des agents de santé.