Une récente rechercher recherché la possibilité d’utiliser empreintes comme prédicteurs de la schizophrénie.
L’idée d’utiliser l’analyse des empreintes digitales pour déterminer le risque de schizophrénie est relativement nouvelle. Les premières études dans ce domaine ont été menées il y a quelques décennies. Cependant, les tentatives de recherche pour trouver des liens entre les empreintes digitales et les problèmes de santé mentale ne sont devenues plus actives que ces dernières années.
L’une des causes possibles de la schizophrénie est l’altération prénatale du développement du système nerveux central. Comme les tissus épithéliaux et neuraux se forment ensemble, ces alternances peuvent se refléter dans les empreintes digitales.
Dans cette dernière étude, les chercheurs ont utilisé des réseaux de neurones convolutionnels (CNN) qui prennent explicitement en compte les informations contextuelles spatiales. Ces réseaux ont été adaptés aux images d’empreintes digitales d’un large échantillon, y compris des sujets diagnostiqués avec une psychose non affective et des individus en bonne santé.
Les résultats indiquent que la précision la plus élevée (70 %) a été atteinte par le modèle qui utilisait simultanément des images du pouce gauche, de l’index et du majeur.
Les chercheurs notent qu’une plus grande précision serait difficile à atteindre car il existe de multiples causes de schizophrénie. De plus, ce trouble mental peut apparaître à différentes étapes de la vie d’un patient. Mais la méthode des empreintes digitales peut être utilisée conjointement avec des données génétiques ou d’imagerie cérébrale, faisant des empreintes digitales un biomarqueur utile pour prédire l’apparition éventuelle de la maladie.
La source: Les empreintes digitales en tant que prédicteurs de la schizophrénie : une étude d’apprentissage en profondeur. Bulletin sur la schizophréniesbac173, https://doi.org/10.1093/schbul/sbac173