Dans la salle Paul VI, le Pape a accueilli ce samedi 3 décembre les délégations des communes de Sutrio, Rosello et d’autres régions italiennes, ainsi que les représentants du Guatemala. L’arbre de Noël et des crèches lui ont été offerts pour la Nativité de cette année. Adressant ces remerciements pour ces dons, François a souligné que « L’arbre nous enseigne les racines, et la crèche nous invite à la contemplation ».
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
Le regard de nombreux pèlerins venus du monde entier sera cette année encore, fixé sur ces symboles de Noël. En ce 3 décembre où sont dévoilées crèches et sapin de Noël, et éligibles des délégations de l’Italie et du Guatemala, le Pape François est revenu dans son discours sur le sens de l’arbre de Noël et de la crèche, deux signes qui continue de fasciner petits et grands.
L’arbre de Noël nous enseigne les racines
«L’arbre, avec ses lumières» nous rappelons «Jésus qui vient illuminer nos ténèbres, notre existence souvent enfermée dans l’ombre du péché, de la peur, de la douleur», ce qui conduit autre réflexion, dit-le Pape. Comme les arbres, explique-t-il, les hommes ont aussi besoin de racines. «Car seul celui qui est enraciné dans une bonne terre, reste ferme, grandit, mûrit, résiste aux vents qui le secouent et devient un point de référence pour ceux qui le regardent». Maïs, « sans racines, rien de tout cela ne se produit», lance-t-il également que sans fondations solides, «sur reste chancelant». Le Pape conseille de garder les racines, dans la vie comme dans la foi. Dans les saintes écritures l’apôtre Paul rappelle d’ailleurs le fondement dans lequel, nous devons enraciner notre vie pour rester fermes, il exhorte à rester «enracinés en Jésus-Christ». Pour François, c’est ce que nous rappelons »l’arbre de Noël : être enraciné en Jésus-Christ».
« La crèche nous invite à la contemplation »
La crèche, cet autre symbole important de Noël, ramène à la naissance du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour être proche de chacun d’entre nous. Elle aide dans son authentique pauvreté, affirme François, «à redécouvrir la véritable richesse de Noël, et à nous purifier de tant d’aspects qui polluent le paysage de Noël». Le Pape explique également qu’elle nous rappelle combien il est «bon de chérir des moments de silence et de prière» dans nos journées, souvent envahies par la frénésie. «La crèche rappelle un Noël différent du Noël consumériste et commercial» souligne François, évoquant la force du «le silence» qui préfère lui «la contemplation de l’Enfant Jésus» et nous aide à être proches de Dieu, avec «la simplicité fragile d’un tout petit nouveau-né, la douceur de sa déposition, la tendre affection des langes qui l’enveloppent» ajoute l’évêque de Rome.
Redécouvrir Noël avec la petitesse de Dieu
Célébrer Noël, pour François, c’est également redécouvrir la petitesse de Dieu, « qui ne naît pas dans la splendeur des apparences, mais dans la pauvreté d’une étable. Et pour Le rencontrer, il faut L’atteindre là, où Il est; il faut s’abaisser, se faire petit, laisser toute vanité derrière soi, pour arriver là où il est». Ce don d’amour gratuit mérite une grande reconnaissance envers Dieu par la prière, estime-t-il, de dire «merci à Jésus qui désire entrer dans nos maisons et dans nos cœurs». «Dieu nous aime tellement qu’il partage notre humanité et nos vies» a rappelé François.
Lors de cette rencontre, le Pape a eu une pensée particulière pour les artisans du bois, qui ont sculpté les statues de la crèche ; les jeunes de l’établissement »Quadrifoglio » de Rosello, qui ont réalisé une partie des décorations de l’arbre ; ceux qui ont fait pousser le sapin et les petits arbres destinés à d’autres espaces du Vatican dans la pépinière de Palena. Il a également exprimé sa gratitude aux techniciens et au personnel du Gouvernorat, présente avec le cardinal Fernando Vergez et sœur Raffaella Petrini.