[ad_1] Les membres du CRC ont exhorté la communauté internationale à soutenir les autorités de ce pays des Caraïbes pour garantir les droits de millions de garçons et de filles à vivre, grandir, apprendre et s'épanouir. Le mois dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé à l'unanimité un régime de sanctions pour Haïti, ciblant les chefs de gangs et ceux qui les financent, dans le but d'atténuer des mois de violence et d'anarchie qui ont alimenté une crise humanitaire. Gangs, violence et pénuries Les gangs ont bloqué l'accès au principal terminal de carburant de la capitale, Port-au-Prince, ce qui a affecté la prestation des soins de santé et d'autres services essentiels, à un moment où Haïti est confronté à une épidémie croissante de choléra. Le pays continue également de faire face à un effondrement politique et économique. Au milieu de la montée de la violence, les droits des enfants à la vie, à l'éducation, à l'eau potable, à l'assainissement, à la santé et à la nutrition sont menacés, a déclaré le Comité des Nations Unies. L'insécurité grandissante signifie que la plupart n'est pas allé à l'école depuis la rentrée le 3 octobre. L'agence des Nations Unies pour l'enfance, l'UNICEF, a prévu que près de 100 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë sévèreune situation alarmante car les enfants malnutris sont encore plus exposés au choléra. Craintes de recrutement et viols Bon nombre des familles haïtiennes les plus pauvres ont pas d'eau potable, du savon pour se laver les mains et des installations sanitaires de base, augmentant ainsi le risque de choléra. De plus, les hôpitaux ne peuvent que offrir des services limités en raison des pénuries de carburant et de l'insécurité. Le Comité a signalé d'autres menaces, car de nombreux enfants haïtiens vivent dans la peur d'être recrutés, kidnappés, blessés ou tués par des gangs. Enfants dès l'âge de 10 ans, principalement des filles, ont également subi des heures de viol collectif devant leurs parents. Un quart des filles et un cinquième des garçons de la capitale ont été abusés sexuellement. Respecter les obligations en matière de droits « Le Comité exhorte Haïti à se conformer à ses obligations internationales en matière de droits humains en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant et de ses Protocoles facultatifs concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés et la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants », a déclaré le déclaration dit. Les autorités gouvernementales haïtiennes et les acteurs non étatiques ont également été exhortés à protéger les droits de tous les enfants et à faciliter l'accès humanitaire aux familles les plus vulnérables. Les 18 experts indépendants qui siègent au Comité des droits de l'enfant ont été nommés par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève. Le Comité se réunit dans la ville suisse et tient normalement trois sessions par an. Les membres ne font pas partie du personnel de l'ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. [ad_2] Source link