Après la participation du Pape François au VII Congrès des chefs des religions mondiales, le Secrétaire de la Commission pour les relations religieuses avec les musulmans du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Khaled Boutros Akasheh, est revenu sur «l’importante contribution» du Souverain pontife.
Deborah Castellano Lubov, envoyée spéciale à Nour-Soultan
La visite du Saint-Père à ce VIIe Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles au Kazakhstan qui s’est achevée jeudi 15 septembre, a apporté une contribution importante au travail des chefs religieux du monde entier. Mgr Khaled Boutros Akasheh, secrétaire de la Commission pour les relations religieuses avec les musulmans du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, à la fin de l’événement, a donné ses impressions sur l’importance du 38e voyage du Pape à Nour-Soultan.
Mgr Akasheh, commentez-vous le résultat de la visite du Pape François, quel héritage pensez-vous qu’il laissera ?
Il est superflu de parler d’une visite et d’un événement historique. Comme toujours, le Pape met tout son cœur dans ce qu’il fait et ce qu’il dit. Et je pense que tous les participants au Congrès, ainsi que tous ceux qui ont suivi via la télévision ou les médias sociaux, ont été convaincus que François a apporté une contribution significative et particulièrement historique à ce Congrès. Et notre espoir, notre prière, est que les fruits de ce Congrès continuent à profiter au pays, à la région et au monde entier.
Avec la guerre en Ukraine en toile de fond, pensez-vous que cette rencontre pourrait être utile d’une manière quelconque ?
La présence du représentant du patriarcat orthodoxe russe, le métropolite Antoine, est un signe d’espoir. J’ai eu l’occasion d’échanger des points de vue avec lui, et il est confiant. Nous sommes confiants. Bien sûr, si la guerre continue, cela signifie qu’il y aura des complications. Mais notre espoir doit être plus fort que notre angoisse.
A la fin du Congrès, la forte déclaration finale a été lue par les chefs religieux. Quelle importance devrait-elle avoir à l’avenir ? Comment l’utiliser ? Quels sont les éléments qui vous frappent le plus ?
Je dirais que ce sont celles sur demandant le Pape François à insisté : la paix, la fraternité et, je dirais aussi, le pardon et la compréhension mutuelle, des valeurs qui sont nécessaires, en ce moment particulier, pour surmonter les difficultés et restaurer la confiance et la paix, non seulement entre la Russie et l’Ukraine, mais aussi dans d’autres conflits qui se poursuivent dans notre monde.