De nouvelles recherches montrent que l’exploitation minière de Bitcoin augmente lentement sa part d’énergie verte. Mais la transition vers une durabilité accrue ne fait que de minces gains.
Les résultats de la recherche sur l’exploitation minière de Bitcoin et les types de sources d’énergie utilisées pour soutenir cette crypto-monnaie ont été publiés mardi par le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI).
Comme avec la plupart des types de crypto-monnaie, Bitcoin a besoin de beaucoup d’énergie, car le traitement des transactions et l’extraction de nouveaux jetons nécessitent une puissance de calcul importante afin de compléter toutes les étapes nécessaires de vérification et de cryptage.
Selon les chercheurs, les combustibles fossiles représentaient environ 62 % du budget énergétique total en janvier 2022. Cet indicateur est en baisse par rapport aux 65 % de l’année précédente, ce qui signifie que la part des sources d’énergie plus propres augmente et que le changement global est positif. Le niveau d’énergie à base de charbon est passé de 47 % à 37 %, mais la part du gaz est passée à 25 % contre 16 % l’année précédente.
Reuter note que les données contenues dans cette étude ne sont pas très précises car la répartition des sources d’énergie a été estimée sur la base de la répartition géographique de l’exploitation minière à travers le monde, puis elle a été mise en balance avec les spécificités de production d’énergie de chaque pays.
Ces résultats contredisent également une étude antérieure réalisée par l’organisme industriel américain Bitcoin Mining Council en juillet, qui a déclaré qu’environ 60% de l’énergie utilisée pour extraire les bitcoins provient de sources d’énergie durables.
Selon les estimations actuelles, l’extraction de Bitcoin représentera 48,4 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone cette année. Cette valeur est inférieure de 14% par rapport à 2021 mais reste tout de même très significative.