Au lendemain de la décision du Pape François de ne pas ouvrir une enquête canonique à l’encontre du cardinal canadien Marc Ouellet, faute d’éléments suffisants, le préfet du Dicastère pour les évêques nie en bloc les accusations portées contre lui et les qualifie de diffamatoires.
Le Cardinal Marc Ouellet s’exprime à son tour sur les accusations portées contre lui au Canada par une ancienne stagiaire, alors qu’il était archevêque de Québec entre 2008 et 2009, pour nier connu tout geste déplacé. Dans une courte déclaration, le préfet du Dicastère pour évêques affirme avoir «pris connaissance des fausses accusations» par la suspectée (F.), et «nie avec fermeté avoir eu des gestes inappropriés sur sa personne». Le cardinal considéré par ailleurs « diffamatoires l’interprétation et la diffusion de ces allégations comme agressions sexuelles ».
Ne commentant pas la décision du Pape François de ne pas ouvrir une enquête canonique à son rencontre, faute, sachant hier la salle de presse du Saint-Siège, d’éléments suffisants, le cardinal Marc Ouellet affirme toutefois qu’il ne se soustraira pas à la justice civile. « Si une enquête civile devait être ouverte, j’y participerai pour que la vérité soit établie et que mon innocence soit reconnue »peut-on lire dans la déclaration du prélat.