Il y a eu quatre cas confirmés d’Ebola et un cas probable, tous décédés, a indiqué l’OMS dans un communiqué. L’épidémie était la troisième dans la province de l’Équateur au nord-ouest du Congo.
Lors de la précédente épidémie dans la province de l’Équateur qui a duré de juin à novembre 2020, il y a eu 130 cas confirmés et 55 décès.
« Grâce à la réponse vigoureuse des autorités nationales, cette épidémie a été rapidement stoppée avec une transmission limitée du virus », a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Selon l’OMS, l’épidémie qui vient de se terminer a vu un total de 2 104 personnes vaccinées, dont 302 contacts et 1 307 travailleurs de première ligne.
Pour faciliter le déploiement de la vaccination, un congélateur à chaîne ultra-froide a été installé à Mbandaka, ce qui a permis de stocker les doses de vaccins localement et en toute sécurité et de les livrer efficacement.
« Nous pouvons garder une longueur d’avance »
La République démocratique du Congo a enregistré 14 épidémies d’Ebola depuis 1976, dont six depuis 2018.
« L’Afrique connaît une augmentation d’Ebola et d’autres maladies infectieuses qui passent des animaux aux humains et qui affectent les grandes zones urbaines », a déclaré le Dr Moeti.
Notant que des « leçons cruciales » avaient été tirées » des épidémies passées et qu’elles avaient été appliquées pour déployer une réponse Ebola toujours plus efficace, le Dr Moeti a souligné que : « Nous devons être de plus en plus vigilants pour nous assurer de détecter rapidement les cas. Cette riposte à l’épidémie montre qu’en renforçant la préparation, la surveillance des maladies et la détection rapide, nous pouvons garder une longueur d’avance.
Rester vigilant
L’agence de santé des Nations Unies a aidé la RDC à mettre en œuvre une stratégie nationale solide élaborée tôt pour guider la coordination de la réponse ; décentraliser les opérations au niveau le plus bas pour travailler en étroite collaboration avec les communautés ; fonder la réponse sur des preuves; et analyser régulièrement le risque épidémiologique pour ajuster rapidement la réponse.
Bien que l’épidémie de Mbandaka ait été déclarée terminée, les autorités sanitaires maintiennent la surveillance et sont prêtes à réagir rapidement à toute poussée.
Il n’est pas rare que des cas sporadiques surviennent après une épidémie, a averti l’OMS.