Plus de 1 000 personnes ont été tuées dans des inondations au Pakistan ces derniers jours. L’Aquila en Italie, après la prière de l’Angélus, le Pape un prix pour les victimes de ces inondations meutrières et fait partie de sa sympathie pour le peuple pakistanais.
Avec AFP
Depuis L’Aquila dans le centre de l’Italie où il se rendait ce dimanche 28 août, le Pape François a tenu à assurer sa sympathie au peuple pakistanais, «touché par des inondations aux proportions désastreuses. Je prie pour les nombreuses victimes, les blessés et les personnes déplacées, et pour que la solidarité internationale soit prompte et généreuse.»
Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations, se prépare ce dimanche à un nouveau déluge provoqué par les crues des rivières, le bilan humain s’élevant à 1 033 morts dans l’ensemble du pays.
Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l’Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, nécessaire de grossir.
Conséquence des changements climatiques
Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit injustement les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde. Le pays est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l’ONG Germanwatch.
Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été victimes de ces intempéries et près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.
Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2 000 personnes avaient été tuées et près d’un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson qui interviennent chaque année entre juin et septembre, selon les autorités.