[ad_1] Après que le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD) a examiné le bilan de la justice raciale aux États-Unis, le bureau des droits de l'homme des Nations Unies a publié une déclaration dans laquelle l'experte du CERD et rapporteur national Faith Dikeledi Pansy Tlakula a raconté son observation selon laquelle le taux d'homicides par arme à feu du pays avait augmenté. , en particulier parmi les hommes noirs et dans les communautés pauvres. Tout en reconnaissant les mesures qui avaient été prises pour lutter contre la violence armée, Mme Tlakula s'était demandée ce qui était fait pour remédier à son «impact disparate» sur les minorités raciales et ethniques ainsi que sur les peuples autochtones. ONU Info/Shirin YaseenDes manifestants contre le racisme à Brooklyn, New York, manifestent pour demander justice pour le meurtre de l'Afro-américain George Floyd. Manque de coordination fédérale Au milieu d'une augmentation significative des crimes de haine contre les minorités ethniques, le Comité s'est félicité de la récente législation américaine, telle que la loi sur les crimes de haine COVID-19, mais s'est demandé pourquoi le pays n'avait pas encore institutionnalisé un mécanisme de coordination, comme une institution nationale des droits de l'homme. Mme Tlakula dit que le Comité s'est inquiété à plusieurs reprises de l'absence d'un tel mécanisme et demande quelles mesures ont été adoptées pour créer un mécanisme de coordination permanent et efficace au niveau fédéral. Le Comité a noté que les États-Unis étaient conscients de ses recommandations sur la création d'un institut national des droits de l'homme et qu'ils les prendraient en considération dans la mesure où elles pourraient être appliquées sous la présidence de Joe Biden. Réforme de la police Le Comité a également souligné que le pays assurait la responsabilisation concernant l'usage de la force, notant que le Département de la sécurité intérieure avait appliqué des normes de conduite strictes aux policiers. De plus, une politique de recours à la force à l'échelle du département, qui mettait l'accent sur le respect de la vie humaine, a été publiée en 2018 et mise à jour en 2021. Et une formation de la police a été dispensée sur la désescalade, l'utilisation de la force et les patrouilles de clôture des frontières. © UNSPLASH/Banques d'argile Le Bureau américain des droits civils et des libertés a également enquêté sur des cas de recours excessif à la force et les a suivis via un tableau de bord en ligne, avec plus de 600 incidents de ce type enregistrés jusqu'à présent cette année. Mise en œuvre des recommandations Dans ses remarques finales, Mme Tlakula avait dit au Comité que des conversations inconfortables et des mesures et actions concrètes étaient nécessaires « pour apaiser le fléau du racisme ». Elle a également exprimé l'espoir que le pays poursuivra ses consultations avec la société civile, affirmant qu'elles conduiront à des progrès dans la mise en œuvre des recommandations du Comité. La délégation américaine répond L'ambassadrice des États-Unis auprès du Conseil des droits de l'homme et chef de la délégation, Michèle Taylor, avait reconnu que les États-Unis devaient faire mieux pour éliminer la discrimination raciale et s'était "profondément engagée" à utiliser tous les leviers à leur disposition pour y parvenir. La Représentante spéciale du Département d'État américain pour l'équité et la justice raciales et co-chef de la délégation, Desirée Cormier Smith, a déclaré que le pays partageait la vision du Comité concernant des efforts soutenus pour éliminer la discrimination raciale. Elle a également exprimé sa tristesse que les groupes ethniques et raciaux minoritaires doivent encore se battre pour les libertés dont jouit la population blanche. Points administratifs Le Comité publiera ses observations finales sur le rapport des États-Unis après la fin de la session, le 30 août. Les résumés des réunions publiques du Comité sont disponibles ici, et les webémissions ici. Des rapporteurs spéciaux et des experts indépendants sont nommés par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, basé à Genève, pour examiner et faire rapport sur un thème spécifique des droits de l'homme ou sur la situation d'un pays. Les postes sont honoraires et les experts ne sont pas rémunérés pour leur travail. [ad_2] Source link