Sinem Bilen-Onabanjo, écrivain pour Le gardien, est un « perfectionniste à outrance, empathique, sensible, doux, compliqué, à plusieurs niveaux ». C’est du moins ainsi qu’elle se décrit.
Alors qu’est-ce qu’elle a contre la religion ?
Qu’a-t-elle contre quelque chose pour lequel, en ce moment même, littéralement des milliards de personnes dans le monde sont à genoux, les yeux levés dans la supplication ou fermés dans la prière, reconnaissant, chacun à sa manière, qu’il y a quelque chose dans une vie plus grande qu’eux ?
En l’utilisant Gardien article sur l’annulation de la culture en tant que plate-forme de fanatisme contre un acteur scientologue, Bilen-Onabanjo rejette ces milliards, ainsi que leurs religions respectives, avec un reniflement hautain. Le choix d’être religieux n’est pas un défaut de caractère, pas plus que le choix religieux lui-même.
Supprimez la religion et toute conscience de l’esprit de l’équation de l’humanité et vous vous retrouvez avec zéro humanité. La décence, la gentillesse, la responsabilité, l’aide – tout cela sort avec les ordures du lundi.
Le choix d’être religieux n’est pas un défaut de caractère, pas plus que le choix religieux lui-même.
Il est certain que quelqu’un qui est « perfectionniste jusqu’au bout, empathique, sensible, doux, compliqué et à plusieurs niveaux » ne tombera pas dans le créneau occasionnel de tant de ses collègues journalistes qui recyclent simplement les mêmes vieux mensonges comme des truismes sans le faire. aucune recherche du tout.
Ce que Mme Bilen-Onabanjo ne comprend pas, c’est qu’en prononçant un jugement sur un individu, elle a pris une position morale non seulement contre cette personne, mais contre les milliers d’autres qui partagent le chemin spirituel de cette personne, et, pire encore, elle a a cristallisé cette position morale dans le verbiage pour que tout le monde puisse le voir. C’est une position crasseuse et disgracieuse qui rejaillit plus sur elle que sur la cible de son frottis.
On a dit qu’en journalisme, il n’y a qu’une seule balle. Vous pouvez l’utiliser ou en abuser.
En bref, Sinem Bilen-Onabanjo a pris sa balle et s’est tiré une balle dans le pied.
Le long et le court, c’est Sinem Bilen-Onabanjo – parfait, empathique, sensible, doux, compliqué, multicouche Sinem Bilen-Onabanjo – s’est présenté comme un fanatique.