J’ai été frappé par le Pape François Commentaires récents concernant le débat sur le refus de la communion d’un politicien qui soutient les droits à l’avortement.
Il a dit : « Si nous regardons l’histoire de l’église, nous verrons que chaque fois que les évêques n’ont pas traité un problème en tant que pasteurs, ils ont pris parti politiquement ». Il a souligné que lorsqu’ils ont pris parti politiquement, des vies ont été perdues, comme dans le cas du frère dominicain Giacomo Savonarole, à Florence en 1489, et des huguenots (protestants) en France en 1472.
Les commentaires de Sa Sainteté m’ont fait réfléchir, et j’ai réalisé qu’il y avait des raisons pour lesquelles la politique et la religion ne se mélangent pas, et ces raisons soulignent la valeur de la religion dans la société.
La politique est un jeu à somme nulle. C’est un jeu de pouvoir et de contrôle, et pour qu’une partie gagne, une autre partie doit perdre. (Il n’y a jamais eu d’élection où les deux partis ont gagné.)
Il y a des raisons pour lesquelles la politique et la religion ne font pas bon ménage, et ces raisons soulignent la valeur de la religion dans la société.
La religion, en revanche, est un jeu gagnant-gagnant. Lorsqu’un Adorateur hindou s’efforce de se libérer du cycle sans fin de la vie, de la mort et de la renaissance, il n’empiète pas sur la relation d’un musulman avec Allah, ni sur l’adoration du Christ par un chrétien, ni sur aucune des innombrables façons dont les croyants manifestent leurs croyances.
En fait, on pourrait soutenir qu’à mesure que de plus en plus de croyants atteignent des états d’illumination (quelle que soit l’illumination qu’ils atteignent), le monde devient un endroit plus sûr pour tous.
En d’autres termes, la victoire de chaque individu se traduit par une marée montante qui soulève tous les bateaux.
C’est pourquoi la religion doit se voir accorder toutes les chances possibles de s’épanouir.
L’éducation est peut-être la seule autre forme d’effort humain qui présente cette dynamique de propulsion vers le haut.
Les jeux à somme nulle et les jeux gagnant-gagnant ne font pas bon ménage.
La politique peut être un mal nécessaire. La religion est simplement un « nécessaire ».