Quand le pape François parle, 1,3 milliard de personnes écoutent.
Ainsi, il est significatif que lors de son récent voyage en Hongrie, le Pape ait appelé à une embrasser la diversité religieuse.
Il a expliqué que, si au début, « la diversité suscite toujours une certaine peur car elle met en péril la sécurité acquise et bouleverse la stabilité acquise », elle conduit à un plus grand sens de l’humanité, de la communauté. « Face à la diversité culturelle, ethnique, politique et religieuse, nous pouvons avoir deux réactions : nous enfermer dans une défense rigide de notre soi-disant identité, ou nous ouvrir à la rencontre des autres et cultiver ensemble le rêve d’une société fraternelle. »
Quand le pape François parle, 1,3 milliard de personnes écoutent.
Les commentaires du pape François visaient spécifiquement à refroidir les braises des frictions entre chrétiens et juifs, une menace de longue date pour la paix de la société européenne, mais le principe qu’il a adopté s’applique à pratiquement toutes les nations et toutes les cultures sur Terre.
Il a imploré les fidèles de « laisser derrière eux nos incompréhensions passées » et les juifs comme les chrétiens de combattre la menace de antisémitismel’appelant « un fusible qu’il ne faut pas laisser brûler ».
Plus tard au cours de ce voyage, alors qu’il était en Slovaquie, le pape a visité le mémorial de la Shoah, sur la place Rybné námestie à Bratislava, un mémorial aux 105 000 Juifs slovaques tués par les nazis pendant l’Holocauste. Appelant cette atrocité assimilable à un blasphème, le pape a déclaré : « Chers frères et sœurs, votre histoire est notre histoire, vos souffrances sont nos souffrances. Dans ce lieu, nos histoires se rejoignent une fois de plus. Ici, affirmons ensemble devant Dieu notre volonté de persévérer sur le chemin de la réconciliation et de l’amitié.
J’espère que son message se répercutera sur toutes les cultures, tous les peuples de la Terre.