[ad_1] Quand un homme libre meurt, il perd le plaisir de vivre. Un esclave perd sa douleur. La mort est la seule liberté qu'un esclave connaisse. Ce'c'est pourquoi il n'en a pas peur. Ce'C'est pourquoi nous allons gagner. – Spartacus, 73 avant notre ère Il y a 130 ans ce mois-ci, une rébellion d'esclaves d'une persistance sans précédent a commencé qui a abouti à la création de la seule nation jamais fondée et gouvernée par d'anciens esclaves et captifs. Cette nouvelle nation, Haïti, a été engendrée dans le sang des esclaves, provoquée par la cruauté et la torture de leurs maîtres et par le défi implacable de la population subjuguée de la colonie française de Saint-Domingue après plus d'un siècle et demi d'insensibilité l'oppression jusqu'au sadisme. Comme 50% ou plus des esclaves importés d'Afrique devaient mourir de la fièvre jaune dans l'année suivant leur arrivée, les esclaves étaient travaillés au point de s'effondrer avec à peine assez de nourriture et d'eau pour survivre - le raisonnement étant que s'ils devaient mourir dans l'année, il faut tirer le maximum de son « investissement ». Quoi qu'il en soit, un nouveau chargement serait en route sur le prochain navire. Le monument de l'esclavage à Stone Town de Zanzibar, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO (Photo de Ventura/Shutterstock.com) Rien qu'en 1787, les Français ont kidnappé environ 20 000 personnes d'Afrique peiner dans les plantations de canne à sucre. Comme les esclaves n'avaient aucun droit, on pouvait leur faire n'importe quoi : viol, torture, brûlures vives. Et les atrocités ont été commises librement en sachant que dans cette colonie lointaine, les représailles d'une autorité supérieure telle que le gouvernement français à l'autre bout du monde n'étaient pas à craindre.Comme les esclaves n'avaient aucun droit, on pouvait leur faire n'importe quoi : viol, torture, brûlures vives. Mais les ravisseurs avaient omis de compter sur un simple fait. À la fin des années 1700, les esclaves de Saint-Domingue étaient plus nombreux que leurs maîtres par un facteur de 8 pour 1. Le rapport disproportionné des esclaves aux ravisseurs en a alarmé beaucoup. En tant qu'écrivain français Comte Mirabeau écrivait à l'époque, les Blancs de Saint-Domingue "dormaient au pied du Vésuve", suggérant les conséquences sanglantes auxquelles ils seraient confrontés si leurs esclaves se soulevaient contre eux. Plus qu'une simple arithmétique, cependant, les esclaves, en commun avec leur ancêtre, Spartacus, qui avait mené une rébellion d'esclaves infructueuse contre l'empire romain plus de 1900 ans plus tôt, avaient soif de liberté. Et après 13 années de conflit qui entraînèrent la participation des armées de France, de Grande-Bretagne et d'Espagne, les esclaves de Saint-Domingue gagnèrent non seulement leur liberté, mais aussi leur indépendance vis-à-vis de l'occupation coloniale. Photo de Karolis Kavolelis/Shutterstock.com L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) commémore le 23 août, date marquant le début de la Révolution haïtienne, comme Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. La date marque un tournant dans la sombre histoire de la contrainte de l'homme à enchaîner et dégrader son prochain. La traite des esclaves a été abolie peu de temps après en Grande-Bretagne, suivie par la France en 1848 et les États-Unis 15 ans plus tard. L'UNESCO a réservé le 23 août "pour inscrire la tragédie de la traite des esclaves dans la mémoire de tous les peuples". Comme Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, a écrit, « La lutte contre la traite et l'esclavage est universelle et permanente. C'est la raison pour laquelle l'UNESCO a dirigé les efforts pour lancer la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Cette journée spéciale reconnaît la lutte cruciale de ceux qui, soumis au déni de leur humanité même, se sont battus contre le système esclavagiste. La traite des esclaves est le produit d'une vision du monde raciste... Chaque jour à travers le monde, des hommes et des femmes d'ascendance africaine continuent de subir les effets de ce sinistre héritage, le payant parfois de leur vie. En cette journée commémorative, l'UNESCO réaffirme son soutien aux États membres afin qu'ensemble nous puissions imaginer de nouvelles mesures pour mettre fin à la discrimination raciste. Une fois pour toutes, il est temps d'abolir l'exploitation humaine et de reconnaître la dignité égale et inconditionnelle de chaque individu sur Terre. [ad_2] Source link